Vitrine de la recherche
Les investissements dans la recherche en santé font du Canada un pays plus robuste et plus sain. Grâce au financement des IRSC, des chercheurs de partout au pays peuvent étudier un problème, mettre une idée à l’épreuve et trouver une solution qui, au fil du temps, mènera à l’amélioration de traitements, de pratiques, de produits et de politiques favorisant la santé et la sécurité de la population canadienne.
Les IRSC financent un réseau de recherche concertée sur l’encéphalomyélite myalgique
En bref
Subvention de 2 millions de dollars sur 5 ans accordée au Réseau canadien de recherche concertée interdisciplinaire sur l’encéphalomyélite myalgique
L’encéphalomyélite myalgique, aussi connue sous le nom de syndrome de fatigue chronique, est une maladie multisystémique, chronique et débilitante qui touche des millions de personnes dans le monde. Elle est caractérisée par des symptômes comme une fatigue extrême aggravée par l’effort ou l’activité physique, un sommeil non réparateur, de la douleur, des troubles cognitifs et une intolérance orthostatique (c.-à-d. apparition de symptômes en position debout). À l’heure actuelle, il n’existe aucun remède ni traitement homologué contre l’encéphalomyélite myalgique.
Nombre de personnes vivant avec le syndrome post-COVID 19 répondent aux critères diagnostiques de l’encéphalomyélite myalgique, ce qui démontre la nécessité de mener des recherches sur cette maladie.
Pour donner de l’impulsion à ce domaine de recherche au pays, les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) renouvellent le financement du Réseau canadien de recherche concertée interdisciplinaire sur l’encéphalomyélite myalgique à hauteur de deux millions de dollars au cours des cinq prochaines années. Depuis 2019, ce réseau rassemble des chercheurs, des cliniciens et des patients partenaires afin de faire avancer la recherche sur la maladie. Il est dirigé conjointement par le Dr Alain Moreau, chercheur au Centre hospitalier universitaire Sainte Justine à Montréal, et une équipe de leaders scientifiques et de dirigeants ayant une expérience concrète de partout au Canada et à l’international.
Dès ses débuts, le réseau a permis de favoriser les liens entre les membres du milieu de la recherche sur l’encéphalomyélite myalgique afin d’appuyer des projets de recherche prometteurs ainsi que la mise en commun de ressources pour les patients, les chercheurs et les cliniciens. Grâce au nouveau financement des IRSC, le réseau aspire à atteindre les objectifs suivants :
- Élargir le réseau de recherche.
- Faire la promotion du secteur de la recherche sur l’encéphalomyélite myalgique auprès d’étudiants prometteurs, et former la relève scientifique dans le domaine.
- Élaborer des stratégies d’essais cliniques axées sur l’encéphalomyélite myalgique au Canada.
- Mettre en commun les résultats de recherche et promouvoir la science ouverte afin d’accélérer les découvertes.
En savoir plus sur le Réseau canadien de recherche concertée interdisciplinaire sur l’encéphalomyélite myalgique
Les IRSC consacrent 16,25 millions de dollars à des plateformes de formation pour la relève en recherche en santé
En bref
Plateforme de formation en recherche en santé 2024-2025
5 plateformes de formation financées
Investissement total : 16,25 millions de dollars
Financement en partenariat avec Génome Canada
Les stagiaires et les chercheurs en début de carrière seront les prochains artisans des découvertes et des innovations dans le domaine des sciences de la santé au Canada. Les IRSC veulent donc leur offrir des occasions de renforcer leurs capacités et leurs compétences afin qu’ils se montrent à la hauteur des attentes dans un contexte d’émergence de nouveaux paradigmes et de nouvelles pratiques et technologies en recherche.
C’est pourquoi ils ont consacré 16,25 millions de dollars pour la création de cinq plateformes de formation en recherche auxquelles contribueront des mentors de multiples disciplines, secteurs et régions qui enseigneront aux stagiaires et aux chercheurs en début de carrière les compétences et les connaissances requises pour une variété de carrières en milieu universitaire ou ailleurs, dans les domaines les plus riches en innovations pour la recherche en santé au Canada.
Voici les cinq domaines visés par les plateformes :
- l’approche « Une seule santé » dans l’optique de la résistance aux antimicrobiens;
- l’approche « Une seule santé » dans l’optique des menaces zoonotiques;
- l’intégration des chercheurs aux organismes de soins de santé;
- la santé cérébrale et les troubles cognitifs associés au vieillissement;
- la bio-informatique, la biologie computationnelle et la science des données de santé.
Lancée en 2021, l’initiative Plateforme de formation en recherche en santé (PFRS) va au-delà du programme habituel de formation en recherche : en plus d’acquérir des compétences et des connaissances fondamentales en recherche, les participants reçoivent une formation complète sur, notamment, la rédaction de demandes de subvention, la gestion de projets, la communication scientifique, la recherche interdisciplinaire, la science ouverte et la mobilisation des connaissances. Ils ont également la chance de travailler auprès de mentors qui pourront leur enseigner les nouvelles méthodes de recherche et de mobilisation des connaissances. Au cœur même de l’initiative se trouve l’intégration des principes de diversité et d’inclusion dans la recherche, ce que les participants apprendront à faire, par exemple, en tenant compte des systèmes de connaissances autochtones, des questions de sexe et de genre et des préjugés inconscients.
Nous vous invitons à découvrir les plateformes de formation ainsi que les récipiendaires des fonds.
Les IRSC investissent dans le Réseau pancanadien pour des essais cliniques sur le VIH/sida et autres infections transmissibles sexuellement et par le sang
En bref
Réseau pancanadien pour des essais cliniques sur le VIH/sida et autres ITSS.
Une subvention de réseau de 25 millions de dollars sur cinq ans.
Depuis plus de 30 ans, le gouvernement du Canada investit dans un réseau visant à établir une infrastructure qui favorise la réalisation d’essais cliniques sur le VIH et le sida. Bien que des progrès importants aient été réalisés dans la mise au point de traitements fructueux contre le VIH, la création d’un remède et d’un vaccin demeure hors d’atteinte. Par ailleurs, tant à l’échelle mondiale qu’au Canada, on a récemment observé une augmentation alarmante du nombre de nouveaux cas de VIH et d’autres infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS).
En 2022, à l’échelle mondiale :
- 39 millions de personnes étaient atteintes du VIH; HIV
- 630 000 personnes sont mortes du VIH/sida;
- 1,3 million de personnes étaient nouvellement infectées par le VIH/sida;
- environ 58 millions de personnes étaient atteintes d’hépatite C chronique;
- environ 296 millions de personnes étaient atteintes d’hépatite B.
Au pays, les défis en matière de traitement et de prévention des ITSS varient en fonction des régions, mais l’infrastructure des essais cliniques est concentrée dans les grandes villes. Cela crée des obstacles à la participation pour les communautés rurales, éloignées et isolées, en plus de nuire aux résultats cliniques des populations touchées de façon disproportionnée par les ITSS.
Récemment, les IRSC ont lancé la possibilité de financement Réseau pancanadien pour des essais cliniques sur le VIH/sida et autres ITSS, qui vise à poursuivre sur la lancée de l’équipe du réseau précédemment financé, ainsi qu’à établir une infrastructure de recherche favorisant la réalisation d’essais cliniques innovants et adaptés aux besoins des communautés. Le champ d’action de ces essais englobera la recherche sur les ITSS au-delà du VIH axée sur d’autres problèmes de santé préexistants, les infections concomitantes et les disparités en matière de santé et de bien-être des populations touchées de façon disproportionnée par les ITSS au Canada.
L’équipe retenue, dirigée par la Dre Marina Klein de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill, se voit accorder 25 millions de dollars sur cinq ans. La Dre Klein mènera un réseau diversifié composé de cinq équipes régionales, de quatre groupes de réflexion spécialisés et d’un centre de mobilisation des connaissances axé sur les besoins des communautés. Ce réseau d’essais cliniques interdisciplinaire, interrelié et coordonné à l’échelle nationale renforcera les capacités du pays à lutter contre le VIH et d’autres ITSS, de la prévention à la guérison.
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