Membres du conseil consultatif de l'ISPP – Biographies


Elaine Hyshka (coprésidente)
Professeure adjointe et Chaire de recherche du Canada en politiques et gestion de la santé
École de santé publique, Université de l'Alberta
Directrice scientifique du programme de santé et de bien-être urbains, Hôpital Royal Alexandra

La Dre Hyshka a obtenu une maîtrise ès arts en sociologie politique et un certificat en dépendances de l'Université de Toronto, avant d'obtenir son doctorat en promotion de la santé et en sciences sociales et du comportement de l'Université de l'Alberta. Sa bourse d'études vise à faire progresser une approche de santé publique sur la toxicomanie au Canada. En tant que directrice scientifique du programme de santé et de bien être urbains, elle collabore avec des cliniciens affiliés, des cadres supérieurs d'hôpitaux et des personnes qui ont vécu de la toxicomanie, de l'itinérance et de la pauvreté afin de mettre sur pied et d'évaluer des changements de pratique et de politiques visant à améliorer les résultats pour la santé et l'équité en santé. À l'extérieur de l'hôpital, elle mène des activités de recherche et de sensibilisation aux côtés de fournisseurs de service, d'organismes à but non lucratif et de partenaires publics à l'échelle locale, provinciale et nationale. En 2017, elle a été nommée coprésidente de la commission ministérielle de mesures d'urgence en matière d'opioïdes du ministère de la Santé de l'Alberta.


Professeure Kelley Lee (coprésidente)
Titulaire d’une chaire de recherche du Canada de catégorie 1 en gouvernance de la santé mondiale, Faculté des sciences de la santé, Université Simon Fraser

Titulaire d’une chaire de recherche du Canada de catégorie 1 en gouvernance de la santé mondiale, Kelley Lee est professeure à la Faculté des sciences de la santé de l’Université Simon Fraser, et ancienne professeure de la London School of Hygiene and Tropical Medicine. Formée en économie politique internationale et en administration publique, elle consacre ses recherches et son enseignement à l’action collective pour atténuer les effets de la mondialisation sur la santé des populations. Elle a mené des démarches internationales visant à obtenir accès aux documents de British American Tobacco et a enquêté sur les activités de l’industrie du tabac partout dans le monde. Elle a reçu jusqu’à présent des fonds de recherche totalisant 20 millions de dollars CAN des NIH, des IRSC, du Fonds Nouvelles frontières en recherche, du Conseil européen de la recherche, de Wellcome Trust, de la Fondation Rockefeller, de l’ESRC et d’autres bailleurs de fonds. Ses recherches actuelles portent sur les déterminants commerciaux de la santé, la lutte contre le tabac commercial dans les communautés des Premières Nations de la C.‑B., et la conformité au Règlement sanitaire international de l’OMS (2005) durant la pandémie de COVID-19. Elle a occupé plusieurs postes de direction au niveau universitaire, y compris ceux de présidente d’un groupe de ressources de l’OMS, de directrice d’un centre collaborateur OMS, de directrice de faculté et de doyenne associée. Auteure de plus de 200 articles, de plus de 60 chapitres de livres et de 15 livres, elle a aussi participé à la révision de l’Oxford Handbook of Global Health Politics (2020).


Malek Batal
Professeur, Département de nutrition, Université de Montréal
Directeur, Centre collaborateur de l'OMS sur la transition nutritionnelle et le développement (TRANSNUT)

Malek Batal est professeur au Département de nutrition de la Faculté de médecine de l'Université de Montréal et directeur du Centre collaborateur de l'OMS sur la transition nutritionnelle et le développement (TRANSNUT). Malek est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les inégalités en nutrition et santé (CIENS) et est membre de la Société royale du Canada et de l'Académie canadienne des sciences de la santé. Il mène des recherches participatives sur les liens entre les systèmes alimentaires et la santé de l'environnement et des populations, dans le but de corriger les inégalités en matière de santé et l’injustice climatique. La pertinence et l'utilité de ses recherches pour la société sont tout aussi importantes que la rigueur scientifique. C’est la raison pour laquelle il collabore au sein d'équipes de recherche transdisciplinaires avec les Premières Nations au Canada et les peuples autochtones et ruraux à l'échelle internationale, en accordant la priorité à l'engagement avec les acteurs et utilisateurs des connaissances de la société civile et des gouvernements et en fournissant les résultats de ses recherches comme ressource pour des politiques et des programmes publics efficaces et justes.


Linda Bauld
Professeure et titulaire de la chaire Bruce et John Usher en santé publique
Codirectrice, Centre des sciences de la santé des populations, Institut Usher, Université d’Édimbourg
Conseillère en prévention du cancer, Cancer Research UK

La professeure Linda Bauld, Ph. D., OBE, FRCPE, FRSE, FAcSS, FFPH, est titulaire de la chaire Bruce et John Usher en santé publique à l’Institut Usher du Collège de médecine de l’Université d’Édimbourg. La Pre Bauld est une spécialiste des sciences du comportement dont la recherche porte sur la conception et l’évaluation d’interventions de santé publique complexes et la prévention primaire des maladies non transmissibles au Royaume Uni et ailleurs. Parallèlement à son rôle universitaire, elle est, depuis 2014, en détachement à Cancer Research UK (CRUK), la plus grande organisation caritative de lutte contre le cancer au monde, à titre de conseillère en prévention du cancer. Elle dirige actuellement deux consortiums de recherche : le Tobacco Control Capacity Programme du GCRF en Afrique et en Asie du Sud, grâce à un financement de UK Research and Innovation par l’entremise de l’aide publique au développement, et le Consortium SPECTRUM, formé d’équipes dans 10 universités du Royaume Uni et organismes partenaires financées par le UK Prevention Research Partnership. La Pre Bauld est l’actuelle présidente et membre de comités de financement de la recherche et d’orientation stratégique pour CRUK, le National Institute for Health Research, le Medical Research Council, le Centre international de recherche sur le cancer, Public Health England, l’Institute for Alcohol Studies et le gouvernement écossais. Durant la pandémie de COVID-19, elle a régulièrement contribué aux médias britanniques et internationaux en santé publique, et elle joue actuellement le rôle de conseillère auprès du Parlement écossais sur la COVID-19 et le redressement post-pandémique.


Ève Dubé
Chercheuse régulière, Centre de recherche du CHU-Québec
Professeure, Département d’anthropologie, Université Laval

Ève Dubé est anthropologue médicale. Elle est affiliée à l'Institut national de santé publique du Québec, au Canada. Elle est chercheuse au Centre de recherche du CHU-Québec et professeure au Département d'anthropologie de l'Université Laval.

Son programme de recherche porte sur les déterminants socioculturels de la vaccination. Elle dirige le Réseau des sciences humaines et sociales du Réseau canadien de recherche sur l'immunisation. Elle s'intéresse aux barrières à l'acceptation et l'utilisation des vaccins et mène divers projets sur cette question. Elle siège à plusieurs comités provinciaux, nationaux et internationaux en tant qu'experte de l'adhésion et de la réticence à la vaccination.


Mohammad Hajizadeh

Professeur et titulaire de la chaire de recherche du Canada en économie de la santé
École d’administration des services de santé
Université Dalhousie

Le Dr Mohammad Hajizadeh est professeur et titulaire de la chaire de recherche du Canada de niveau 2 en économie de la santé à l’École d’administration des services de santé (Faculté des sciences de la santé) de l’Université Dalhousie. Il détient un doctorat en économie de l’Université du Queensland et a occupé des postes postdoctoraux à l’Université Western et à l’Université McGill. Responsable du laboratoire de recherche sur les politiques de promotion de l’équité en santé à l’Université Dalhousie, le Dr Hajizadeh s’intéresse à l’incidence des déterminants sociaux sur l’état de santé et l’équité en santé et explore les réalités complexes qui sous-tendent les inégalités en santé au Canada et ailleurs dans le monde. Ses travaux visent à orienter les politiques et la mise en œuvre de stratégies concrètes afin de favoriser l’équité en santé et de renforcer le système de santé.


Jessica Hopkins
Directrice générale, Protection de la santé et de la protection civile, Santé publique Ontario

La Dre Hopkins est médecin en santé publique et médecine préventive et possède une riche expérience en santé publique à l'échelon local et provincial. Directrice générale de la protection de la santé et de la protection civile à Santé publique Ontario, elle dirige une équipe multidisciplinaire responsable de la synthèse des données probantes servant à formuler des conseils aux décideurs sur les programmes et les politiques de santé publique et de lutte contre les infections.

La Dre Hopkins a déjà été médecin-hygiéniste de la région de Peel et médecin-hygiéniste adjointe de la région de Hamilton et Niagara. Elle est médecin de famille et professeure adjointe à temps partiel au département des méthodes de recherche en santé, des données probantes et de l'impact de l'Université McMaster. Elle est également chargée de cours auxiliaire à l'École de santé publique Dalla Lana de l'Université de Toronto, où elle est aussi membre de l'Institut des pandémies.


Brittany Wenniserí:iostha Jock

Brittany Wenniserí:iostha Jock
Kanien’kehá:ka (réserve mohawk de Saint-Regis, territoire d’Akwesasne)
Professeure adjointe, Centre d’études sur la nutrition et l’environnement des peuples autochtones, Université McGill

Ayant grandi sur la réserve Kanien’kehá:ka (mohawk) d’Akwesasne, la Dre Brittany Jock s’emploie à promouvoir la santé et le bien-être des Autochtones. Ses travaux portent sur les déterminants sociaux et environnementaux de l’obésité et des maladies chroniques connexes chez les Autochtones au Canada et aux États-Unis. Elle s’intéresse particulièrement à l’élaboration, à la mise en œuvre et à l’évaluation de programmes de prévention de l’obésité adaptés à la culture autochtone ainsi qu’à l’élaboration de politiques et à l’établissement de partenariats avec les gouvernements et communautés autochtones visant à améliorer les environnements alimentaires. La Dre Jock a entrepris des études au baccalauréat en chimie et en mathématiques à l’Université de Syracuse, puis a obtenu une maîtrise en épidémiologie et un doctorat en interventions sociales et comportementales de l’École de santé publique Johns Hopkins. Reposant sur des méthodes qualitatives et quantitatives, sa thèse portait sur la mise au point de la composante d’action communautaire du programme OPREVENT2, un programme de prévention de l’obésité à plusieurs niveaux et à volets multiples mené au sein de six communautés autochtones dans le Midwest et le Sud-Ouest des États-Unis.


Andrew Pinto, M.D., CCMF, FRCPC, M. Sc.
Directeur, Laboratoire Upstream, MAP Centre for Urban Health Solutions, Institut du savoir Li Ka Shing, Unity Health Toronto
Clinicien-chercheur, Hôpital St. Michael
Professeur agrégé, Faculté de médecine, Institut des politiques, de la gestion et de l’évaluation de la santé et École de santé publique Dalla Lana, Université de Toronto
Professeur agrégé de recherche clinique, Réseau UTOPIAN, Université de Toronto

Fondateur et directeur du Laboratoire Upstream (en anglais seulement), le Dr Andrew Pinto est à la tête d'une équipe de recherche qui étudie les déterminants sociaux de la santé, la gestion de la santé des populations et le recours à la science des données pour prodiguer des soins dans une démarche proactive. Titulaire d'une chaire de recherche appliquée en santé publique des IRSC sur la prévention en amont, le Dr Pinto est spécialiste en santé publique et en médecine préventive et médecin de famille à l'Hôpital St Michael de Toronto. Il exerce par ailleurs comme professeur agrégé à l'Université de Toronto et comme directeur associé de la recherche clinique auprès du réseau de recherche fondée sur la pratique de l'Université de Toronto (UTOPIAN). Il est en outre responsable de la recherche clinique auprès du Réseau ontarien de recherche et d'apprentissage axé sur la pratique en soins primaires (POPLAR) et est le fondateur du Réseau canadien d'essais cliniques en soins primaires. Enfin, il est membre du conseil consultatif de l'Institut de la santé publique et des populations des IRSC, chercheur adjoint à l'Institut de recherche sur le travail et la santé et maître de conférences honoraire à l'Université de St Andrews en Écosse.


Theresa Tam
Administratrice en chef de la santé publique
Agence de la santé publique du Canada

La Dre Theresa Tam a été nommée administratrice en chef de la santé publique du Canada, le 26 juin 2017. Elle est médecin et possède une expérience en matière d'immunisation, de maladies infectieuses, de préparation aux situations d'urgence et d'initiatives de sécurité sanitaire mondiale.

La Dre Tam a obtenu son diplôme en médecine à l'Université de Nottingham, au Royaume-Uni. Elle a fait sa résidence en pédiatrie à l'Université de l'Alberta et a obtenu une bourse de recherche scientifique en maladies infectieuses pédiatriques à l'Université de la Colombie-Britannique. Elle est une Associée du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada et elle a publié plus de 55 publications sur la santé publique dans des revues évaluées par les pairs. Elle est également diplômée du Programme canadien d'épidémiologie de terrain.

La Dre Tam a occupé plusieurs postes de gestion de niveau supérieur à l'Agence de la santé publique du Canada, dont celui d'administratrice en chef adjointe de la santé publique et celui de sous‑ministre adjointe responsable de la Prévention et du contrôle des maladies infectieuses. Au cours des 20 ans qu'elle a passés dans la santé publique, elle a fourni son expertise technique et assuré le leadership concernant les nouvelles initiatives visant à améliorer la surveillance des maladies transmissibles, de renforcer les programmes d'immunisation, de consolider la gestion des interventions d'urgence en santé, ainsi que la biosécurité et biosûreté des laboratoires. Elle a joué un rôle de chef de file dans la réponse du Canada aux interventions d'urgence en santé publique, y compris le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), la pandémie d'influenza H1N1 et la maladie à virus Ebola.

La Dre Tam a agi à titre d'experte internationale au sein de certains comités de l'Organisation mondiale de la Santé et a participé à de multiples missions internationales liées à la lutte contre le SRAS, la pandémie d'influenza et la poliomyélite.


Gaynor Watson-Creed
Professeure adjointe, Département de santé communautaire et d’épidémiologie, Université Dalhousie
Doyenne associée, Serving and Engaging Society, Faculté de médecine, Université Dalhousie

Professeure adjointe au Département de santé communautaire et d’épidémiologie de l’Université Dalhousie, la Dre Gaynor Watson Creed est doyenne associée de la Serving and Engaging Society à la Faculté de médecine du même établissement. Au cours de ses 18 ans d’expérience à titre de médecin spécialiste en santé publique, elle a occupé les postes de médecin hygiéniste dans la région d’Halifax et de médecin hygiéniste en chef adjointe de la Nouvelle Écosse. La Dre Watson-Creed est titulaire d’un doctorat en médecine de l’Université Dalhousie, d’une maîtrise ès sciences de l’Université de Guelph et d’un baccalauréat ès sciences de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard, ainsi que de doctorats honorifiques de l’Université Acadia et de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard. Elle siège par ailleurs à plusieurs conseils nationaux pour la santé des populations à titre de présidente ou de membre, et s’emploie activement à promouvoir les services de santé publique de haute qualité et les soins anti oppressifs au Canada.

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